Buste de Louise Michel

Féministe insoumise, éducatrice rebelle et héroïne de la Commune, Louise Michel incarne la révolte, la justice sociale et la liberté.

Ce buste rend hommage à une femme indomptable, engagée pour l’égalité entre les sexes et la dignité de tous les opprimés.

Figure : Louise Michel
Symboles : Révolte, éducation, égalité
Dimensions : H= 50cm L=33cm P=20cm
Matériau : Plâtre
Fabriqué en France
 Une partie des ventes est reversée à des associations engagées pour les droits des femmes.

2 200,00 

Louise Michel : Prophétesse de l’Égalité

« Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »

« Prenons donc notre place sans la mendier… »

Louise Michel n’est pas simplement une figure historique.
Elle est le symbole d’une révolte sans compromis, d’une intégrité absolue et d’un féminisme radicalement actif.
Née en 1830, dans une France patriarcale, elle consacre sa vie à un double combat :
la révolution sociale et l’émancipation des femmes.

Une éducatrice rebelle

Avant de devenir « la Vierge Rouge », Louise Michel est institutrice.
Refusant de prêter serment à l’Empire, elle fonde une école libre à Paris, où elle développe des méthodes pédagogiques progressistes.

Elle croit fermement que l’éducation est une arme, en particulier pour les filles.
Par le savoir, elle veut briser les chaînes mentales imposées aux femmes et leur ouvrir la voie de l’autonomie.

Une combattante de la Commune de Paris

En 1871, lors de la Commune de Paris, elle s’engage sans réserve.
Louise combat sur les barricades, soigne les blessés et anime les clubs révolutionnaires.
En uniforme de garde national, elle défie l’image de la femme passive et soumise.

Elle devient un symbole : « La Vierge Rouge », respectée et crainte, une femme debout dans un monde de luttes.

Une féministe insoumise

Son féminisme radical ne peut être dissocié de sa pensée politique.
Elle dénonce le mariage comme une prison sociale, réclame une égalité totale entre hommes et femmes, et rejette tout rôle imposé.

« La femme est l’égale de l’homme ; elle ne sera ni au-dessus, ni au-dessous. »

Pour elle, la libération des femmes passera par leur implication directe dans la transformation du monde.

Une résilience exemplaire

Déportée en Nouvelle-Calédonie après l’écrasement de la Commune, Louise refuse de plier.
Elle s’ouvre à la culture kanake, soutient leur révolte contre la domination coloniale, et continue à militer… depuis l’exil.

Jusqu’à sa mort en 1905, elle parcourt la France pour éduquer, dénoncer et éveiller les consciences.
Incarcérée de nombreuses fois, elle n’a jamais cessé de lutter.

Un héritage révolutionnaire et féministe

Louise Michel ne voulait pas simplement « une place à la table ».
Elle voulait que les femmes aient les outils pour renverser la table et en construire une nouvelleégalitaire, juste et libre.

Elle a occupé toutes les places interdites :
sur les barricades, à la tribune, dans les écoles, dans la rue, et même dans les cœurs des révolutions.

Son héritage est celui d’une féministe combattante, d’une humaniste intransigeante, et d’une visionnaire du peuple.